Les chroniques de Sheitan al-Dîn! Nuit 2: Première partie

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Comme chaque soir, je me réveille sans même savoir pourquoi. nous sommes régler sur le soleil nous autres Caïnites, notre réveil est comme la fin d’une vie. Que faire? Je confie à mes compagnons les paroles des rats sur les lépreux. Doit-on trouver les lépreux ou doit-on contacter des Nosferatus. Au même moment, mes compagnons et moi même ressentons un besoin impérieux de rejoindre Jérusalem. Encore cette même force, la même que la veille qui nous a conduit sur ce plateau en dehors de la ville. nous décidons, mais en avons-nous vraiment décidé, de rejoindre la ville.

Plus ou moins consciemment, nous nous rendons dans le quartier chrétien. Le quartier le plus riche, le plus fortifié, le plus sains de la ville, mais aussi quelque part le plus étrange, est agréable à traverser.

Nous nous retrouvons face à un grande bâtisse blanche, une sorte de palais, étrangement épargné par le tremblement de terre. Sambor est là aussi. il a dû ressentir lui aussi cet étrange appel inconscient.

La porte de la bâtisse est fermée. des humains en toge ouvre la porte au moment où nous regardons celle-ci. tout semble prévu, anticipé. Nous passons une entrée très décorés, dont les murs sont recouverts de faïences. les humains nous conduisent dans une très grande pièce, très ancienne mais impeccable. Une très belle femme, et encore le mot peut sembler faible, est allongés sur une banquette recouverte d’un tissu épais. la femme parle à un mortel mais mes sens me conduisent à penser qu’elle ne l’est pas.

Sur un simple regard discret, l’humain s’éclipse en s’inclinant avec révérence. la femme nous regarde et se présente comme étant Etheria. Sitôt ce nom prononcé, un hurlement de chien se fait entendre au loin, nous rappelant la nuit d’hier et le tremblement de terre. nous comprenons tous le rôle d’Etheria dans la nuit précédente. Nous lui sommes donc doublement redevables. Etheria se lance dans une palabre qui tient davantage de l’ordre ou du conseil intimé!

« Vous avez échappé au tremblement de terre s’il s’agissait bien d’un tremblement de terre et vous me devez quelque chose. »

Nous nous observons mutuellement, personne n’ose répondre. Somme nous encore libre de nos mouvements et de nos pensées?

« Des troubles sont fomentés par des dissidents musulmans alors que l’on cherche à faire de Jérusalem un havre de paix. » « La nièce du patriarche de Jérusalem a disparu avec un garde du palais. il vous faut la retrouver. Elle est importante pour l’avenir de la ville. » « Débrouillez-vous comme vous le pouvez mais si vous la retrouvez je vious récompenserai, si vous la perdez, vous….. »

Etheria ne dis alors plus un mot. Mes compagnons d’infortune et moi nous observons mutuellement. A peine allions nous posé une question qu’Etheria avait disparu et qu’un aboiement se fit entendre au loin.

L’affaire s’avère complexe. Pourquoi nous? pourquoi des Caïnites nouvellement arrivés et encore jeunes (pour des caïnites certes).?

Notre seule piste est la piste des rats, les Lépreux! Mais où trouver des lépreux? La Léproserie dans la ville n’est qu’un mouroir duquel personne ne peut entrer ni sortir. les seuls lépreux accessibles se trouvent dans un camp à l’extérieur de la ville. Nous nous dirigeons naturellement vers la porte des déchets. où peuvent bien vivre des lépreux si ce n’est dans les déchets des hommes. Rejetés par tous, ils ne peuvent travailler et ne peuvent se nourrir que des restes des hommes. j’éprouve une certaine sympathie pour ces hommes  si proche de nous les Caïnites. Plus nous approchons de la porte, plus les odeurs se font fortes, plus les chariots transportant des immondices sont nombreux. Finalement face à la porte, nous assistons à un flot inimterropu de chariots d’excréments, de détritus variés.

Nous passons les rares gardes de la porte sans problèmes. La route continue jusqu’à une sorte de camps de tentes au milieu des immondices, le camps des lépreux. un cordon de lépreux se forme devant nous. Mon clan ne portant pas le surnom de lépreux pour rien, Il me suffit de relever ma tunique et de dévoiler une partie de mon b ras pour passer pour un lépreux.  Le cordon ne s’écarte pas. un homme s’avance en disant qu’un certain Ephraïm nous attend. Face aux événements récents, plus rien ne nous surprend. Nous nous avançons mais l’homme signale que seuls Fidelma et moi-même sommes conviés. Nous faisons signe aux autres que nous nous débrfouillerons et avançons.

Fidelma et moi pénétrons dans une vaste tente, plutôt bien entretenu, dans laquelle règne un amoncellement d’objets divers et anciens. En attendant notre mystérieux hôte, je me souviens qu’Ephraïm est un ancien, fils d’un Mathusalem, un nosferatu comme moi. Que faire face à un tel ancien si les choses venaient à dégénérer? Rien. Soudain, deux pans de la tente s’ouvrent, me tirant de ma réflexion. Un personnage hideux apparaît, sans nez, sans oreille. Là où d’autres auraient vu un lépreux, je vois un des miens.

Ephraïm, calmement s’empare d’une théière et nous propose une boisson. Ephraïm s’adresse à moi en arabe. Fidelma ne peut comprendre la discussion, si ce n’est que les noms propres employés.

La discussions prend une tournure inatendue. Alors que je fais part à Ephraïm de la demande d’Etheria, Ephraïm l’interrompt our me dire qu’Etheria ne contrôle rien ici, que les infants de Boniface, le substitu d’Etheria, jouent un jeu dangereux. Et en regardant Fidelma, il continue en disant que certains des  siens ont trop de haine. Je comprends alors qu’il y a des scissions chez les Brujah.

Ephraïm reprend ensuite la discussion en répondant à ma question sur la disparition de la nièce du patriarche: « Sais-tu qu’elle disparaissait déjà avant? Cherche auprès de son protecteur, le capitaine Launay! il n’a pa su la protéger d’elle-même, de Boniface et d’Asîf » La discussion s’arrête nette. Ephraïm nous demande de partir.

Il nous faut donc retrouver le capitaine Launay. Naturellement à peine sortis, nous prenons la direction du palais. Au moins des gardes pourront nous renseigner. Nous filons comme nous savons si bien le faire, nous les infants, et nous retrouvons rapidement au palais. Un garde isolé apparaît comme la source d’information idéale. Bachir utilise le quietus sur lui. Etrange, technique typiquement assamite, bien que je la maitrise aussi quelque peu. Il faudra que je prenne garde. S’il est assamite, il est dangereux. malgré son talent, il ne parvient pas à mlaitriser le garde. Nous l’asommons et l’interrogeons à l’écart. Il ne sait rien. il faut voir un certain renaud au palais.

Mais le palais nous est inaccessible. Beaucoup de gardes, encore que les humains ne soient pas un véritable problème, mais probablement beaucoup de caïnites.

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